D’après une étude menée en 2016 par le Réseau des organisations des jeunes en action (REJA), le chômage chez les jeunes Burundais est trois fois plus élevé que chez les personnes âgées de 35 ans et plus. Et il est passé de 60% en 2016 à 65% fin 2017.
17 décembre 2010. Mohamed, un jeune marchand tunisien se suicide par immolation. Il est jeune, diplômé, mais ne parvient pas à trouver un travail qui lui permettrait de vivre correctement. Cet acte tragique sera à l’origine d’un des bouleversements politiques les plus importants de ces 20 dernières années : le printemps arabe.
2015. Des milliers de jeunes descendent dans la rue de Bujumbura, brandissent des banderoles pour le respect des accords d’Arusha, scandent des slogans contestataires, brûlent des pneus. De l’accord d’Arusha, ils ne connaissent que des bribes ou rien du tout. Que veulent-ils? Emploi, meilleure vie, espoir…pour la plupart.
2017. Six jeunes Burundais partis représenter le Burundi dans une compétition internationale sur la robotique s’évanouissent dans la nature. Les médias en font leurs choux gras.
2019. À la veille des élections générales prévues pour 2020, le débat sur l’emploi des jeunes est anecdotique. À peine y consacre-t-on quelques articles, des promesses et beaucoup de silence.
En 2050, la population burundaise aura doublé. À ce moment-là, nous aurons entre 13 et 15 millions de demandeurs d’emploi. Mais 2050 c’est loin, très loin. Et il sera peut-être trop tard.
Pour essayer de comprendre la problématique du chômage au Burundi, les défis autour de l’emploi des jeunes, le calvaire des lauréats des universités, Yaga vous propose un dossier de 10 articles pour vous éclairer, pourquoi pas, éveiller la conscience publique sur l’urgence et le danger que représente cet état de fait, si rien n’est fait.
Pour lire notre dossier en intégralité, cliquez sur https://www.yaga-burundi.com/tag/bdiemploi/