"Dans la nuit du 3 au 4 février (…) l’armée régulière est arrivée autour de 23 heures et au même moment les téléphones ont été coupés", allègue Abdourahmane Barry, un habitant du village de Banh joint par VOA Afrique.
Il a expliqué que c’est entre 2hr et 4hr du matin que des membres de l’armée régulière sont arrivés à Banh. Ils sont "passés de porte à porte et tous ceux qui étaient sortis étaient systématiquement abattus sans contrôle d’identité ni demande d’identification", a-t-il ajouté. Selon lui, la même opération a eu lieu dans plusieurs autres villages.
"Quand vous prenez Banh, où il y a eu 14 tués, Tadawal, un autre village, 15 morts, Soummana, 12. Et vous avez Tana où il y a eu 13 tués. Missi, deux. Donc, nous avons au total 57 morts".