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SOCIETE

Vie Sexuelle: le sexe peut être source d’un conflit conjugal dans la société africaine

Dans le contexte de la sexualité africaine, l’égoïsme, le manque de communication,… régénèrent des conflits. Le sexologue Benny Ndayishimiye propose l’identification sexuelle dans la vie sexuelle ainsi que le dialogue parents-enfants.

En Afrique, la sexualité ne se parle pas, mais elle est pratiquée. D’où les pratiques vides de connaissances scientifiques. Ce qui explique la démographie galopante que connaît ce berceau de l’humanité.

Selon le sexologue et conseiller conjugal, Benny Ndayishimiye, la   société africaine évolue mais la culture reste standard. En parlant du sexe, sa perception dépend de chacun des pays. Un sujet tabou pour les uns et ouvert sur les autres car la variété des cultures influence. Aussi, la religion intervient mais le sujet reste un débat sans limite.

Pour ce médecin, les pays comme la Côte d’ivoire, le Cameroun, le Rwanda, et la RDC sont déjà en avance. Pour eux, la sexualité on en parle en public.

Par contre les pays comme  Botswana, Burundi, Tchad, Mozambique fait partie des pays dont on ne se parle pas.

Pour la suite  ajoute-t-il que les pays musulmans de l’ouest et du centre de l’Afrique ont une longueur d’avance pour les pays christianisés du Nord, Sud et Est.

Dans la foulée, la vie sexuelle en Afrique est aussi projetée dans les familles très tôt. Benny Ndayishimiye rappelle que cela permet de trouver un sens éducatif dès le bas âge pour les jeunes filles.

«On a souvent tendance à parler comme quoi votre grand-père est votre mari et ceci va provoquer ce  qu’on appelle les anomalies de choix et les déviants sexuels», déplore-t-il.

Sur le même sujet : Bujumbura : le viol conjugal, un tabou méconnu qui hante les couples

Les causes de conflits

Avoir un esprit d’égoïsme sexuel crée toujours des conflits conjugaux. Ce que regrette notre sexologue et conseillé conjugale, qui par ailleurs explique: «Le mari veut faire du sexe pour faire juste éjaculer et non pour chercher le plaisir de la femme».

Deuxièmement,  c’est le manque de communication au niveau sexuel. Ceci est élucidé par le fait que le couple n’échange pas sur les préférences de l’un ou de l’autre. «Lors du rapport sexuel qu’est ce que tu as aimé, comment tu l’as senti,…»,  mentionne-t-il.

Troisièmement, c’est l’infidélité. Enfin, le manque d’information et de formation  sur la sexualité dont la pratique sexuelle vide de vérité scientifique.

Remède pour sortir du combat

Pour réussir le combat, M. Ndayishimiye propose une identité sexuelle pour le couple. Et cela s’explique par le biais de recherche de psychologues, sexologues et médecins pour les connaissances scientifiques concernant la vie sexuelle.

L’autre remède proposé par ce professionnel médical dans la vie conjugale, c’est un rapport sexuel très bien dosé. Essayer de n’est pas faire trop de pratique sexuelle juste adopter l’esprit de l’abstinence, martèle-t-il.

En outre, les parents doivent dialoguer avec leurs enfants sur la sexualité responsable.

Pour les mariés, une urgence d’adopter une communication sexuelle, participative et consensuelle pour mener une vie agréable.

Le sexe nécessité plusieurs facteurs qui doivent l’accompagner pour une vie agréable chez les mariés. Puisque, la diversité des cultures fait que les individus soient unis pour promouvoir la santé sexuelle, conseille Benny Ndayishimiye.

A lire aussi : Comment étaient l’amour, le sexe et le mariage dans l’Égypte ancienne
Par Blandon Uwamahoro

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