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Bujumbura : le viol conjugal, un tabou méconnu qui hante les couples

J’ai été surpris d’apprendre qu’un homme peut violer sa propre femme et vice-versa, car j’étais extrêmement convaincu qu’entre mariés, on ne peut parler de violence sexuelle. Mais… 

Selon le Centre Seruka, rien que pour cette année en cours, parmi les 135 femmes accompagnées dans les couples, la plupart d’entre elles avouent être victimes de viols conjugaux et sont en train de bénéficier d’un encadrement et de suivi afin de lutter contre ce désastre. En 2017, 18 femmes ont personnellement consulté le centre Seruka pour motif de viol conjugal. En 2018, sept cas de consultation personnelle ont été enregistrés. 

De mon côté, quand on parle de violence sexuelle, je me faisais l’image d’un homme très irrévérencieux et mal intentionné qui ne cherche que la ruine de la personne qu’il abuse. Je me donnais toujours la représentation d’un individu dont l’esprit malsain a fait de lui sa préférable habitation. Ça me faisait automatiquement penser au genre de personnes sadiques et dépravées qui ne tro...   

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