Lancement officiel ce mardi 20 Septembre dans la ville d’uvira du projet santé et droits sexuels et reproductifs. Ce projet de l’organisation internationale Médecin du Monde-Belgique est lancé en présence des membres du conseil de sécurité, les organisations humanitaires, les structures sanitaires et les structures de la société civile de la ville et territoire d’Uvira.
D’après Médecin du monde Belgique, la plus part des femmes ne jouissent pas de ce droit dans le Sud-Kivu où ils interviennent. Le coordinateur national de cette organisation précise que l’accès effectif à des services de santé de qualité assure le droit et la capacité à chaque individu d’exercer librement sa vie affective, sexuelle et reproductive au Sud-Kivu en RD Congo.
Pour Eric Wynants, la santé sexuelle et reproductive est un droit qui doit être aussi effectif comme tous les autres droits qui sont garantis par les lois congolaises. «La population doit s’approprier ce projet pour faire respecter les droits de la santé sexuelle et reproductive dans la ville et territoire d’uvira en particulier et au Sud-Kivu.» ajoute-t-il.
Plusieurs filles mettent au monde aux bas âges suite au non-respect des droits sexuels et reproductifs en RDC. C’est ce que vient de nous confirmer Nyamalibo Ngalya une participante à cette activité du lancement. Cette femme leader de la ville appelle les responsables de ce projet à vulgariser les lois qui donnent aux femmes le pouvoir de gérer leurs corps pour mettre fin à certaines violences liées au non-respect de ce droit.
« Les femmes ne sont pas suffisamment informées sur ce droit. Après cette activité, nous allons sensibiliser nos jeunes filles et notre entourage pour leur bienfaits. Que le projet milite sur la mise en application du protocole à la charte Africaine des Droits de l’homme et des peuples relatif aux Droits de la femme en Afrique dit Protocole de Maputo car il est le principal instrument juridique de protection des droits des femmes et filles. » dit-elle.
Le maire de la ville présent dans cette activité, se réjouit de ce projet de cinq ans qui répond à certains besoins sanitaire de la population locale. Kiza Muhato y voit une opportunité car les femmes auront des soins gratuitement dans cet aspect. Cette autorité urbaine appelle la population à gérer ce projet rationnellement pour l’intérêt général.
Signalons que ce projet de cinq ans est exécuté dans 5 aires de santé d’Uvira et 6 à Bukavu dans le Sud-Kivu avec le financement de la coopération belge au développement.
Joséphine Mungubi