Au Burundi, les jeunes filles butent sur différents défis dans la culture en rapport avec les TIC. L’association KitHub propose la création des clubs d’informatique au sein des établissements scolaires afin d’inculquer des notions d’informatique aux jeunes-filles.
Dans une conférence-débat tenue ce mercredi à Bujumbura, KitHub relève le défi lié à la culture. Au cours de ce débat, KitHub dénonce l’aspect du genre souvent négligé dans l’apprentissage des TIC.
Les panélistes ont dégagé des contraintes auxquelles fait face la fille burundaise pour affronter les TIC.
Ainsi, repris plusieurs fois, le manque d’estime de soi rétrécit toujours le nombre des filles dans le domaine. Ce qui consiste à faire de ce domaine plus macro et craintif pour les jeunes filles. Sur ce, une certaine démotivation à fréquenter des facultés en informatique.
Elles ont indiqué que la maigreur des moyens financiers chez la jeune fille burundaise impacte aussi. Par conséquent, le manque d’ outils nécessaires pour mieux s’intégrer.
Au niveau des écoles fondamentales et post-fondamentales, il y a des clubs des différents domaines mais pas de ceux informatiques, déplorent-t-elles. Elles précisent que la création de ces derniers contribuerait à aider les jeunes à s’habituer à l’informatique dès les bas âges. Elles n’ont pas laissé de côté la paresse de certaines jeunes filles.
Les stratégies pour intégrer les jeunes filles burundaises dans les TIC
Pour réussir à intégrer plus la jeune fille burundaise dans les TIC, les préalables sont cités. C’est entre autres le changement de mentalité pour toute la société burundaise concernant l’égalité des genres.
Comme le jeune garçon, la jeune fille est capable de faire le mieux dans la société. La création des clubs informatiques en milieu scolaire en est selon elles une autre stratégie.
Elles ont en outre fait savoir que le travail en association et un esprit collaboratif peuvent résoudre les défis liés aux finances. Elles ont ajouté que tirer une inspiration des femmes qui ont réussi dans les TIC, est une des stratégies qui procurerait de l’estime de soi à la jeune fille burundaise.
La plus-value des TIC chez la jeune fille
Jolie Darcène Duhikaze, coordinatrice du projet FemDev de l’association KitHub dit que les TIC ont une grande importance chez la jeune fille. D’après elle, à partir des TIC, la jeune fille peut s’informer, se former et se développer professionnellement et personnellement.
Elle demande ipso facto aux jeunes filles passionnées de se prendre d’engouement pour les TIC. Les parents sont appelés à inciter leurs filles à fréquenter ce secteur pour que la place d’une femme dev(femmes développeuse) atteint un autre niveau professionnel.
Par Elvis Irambona