La plupart des enfants au Sud Soudan souffrent d’une malnutrition. Les estimations de l’OMS montrent que plus d’un million d’enfants endurent actuellement d’une malnutrition aiguë. Cependant, c’est une lutte sanitaire que cette organisation internationale doit faire face.
Près 100 000 personnes sont confrontées à une situation de famine dans plusieurs régions du Soudan du sud.
Nous ne pouvons pas oublier la COVID-19 qui a réduit à néant des décennies de progrès en nutrition.
Le PAM continue d’intensifier ses efforts au Soudan du sud alors que l’aide humanitaire augmente. Et envisage de fournir une aide à 4,1 millions de personnes lors de la saison maigre cette année.
Jenty, sourit et joue de nouveau après avoir reçu un traitement pour la malnutrition à Yambio, au Soudan du Sud. Et cela après 11 mois. « Elle a d’abord eu une diarrhée pendant plusieurs jours. Elle ne gardait rien dans le ventre ce qu’on lui donnait», raconte Margret, sa mère.
Elle a emmené Jenty au centre de nutrition soutenu par l’UNICEF où on a diagnostiqué une malnutrition aiguë sévère.
«Jenty n’avait pas beaucoup d’énergie. On lui a donné des aliments thérapeutiques tout près de l’emploi, et elle a très vite repris des forces. » Selon trois agences onusiennes (FAO, UNICEF, PAM), la guerre et l’effondrement de l’économie ont laissé derrière eux des séquelles.
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La FAO a fourni à plus de 2,3 millions de personnes des kits d’urgence pour les moyens d’existence. Afin de les aider à pêcher ou à planter des légumes. La FAO a également vacciné plus de 6 millions de bêtes. Tel que des chèvres ou encore des moutons afin d’empêcher davantage de pertes.
Il s’agira notamment de fournir une aide alimentaire, nutritionnelle et financière d’urgence. Ce qui sera essentiel aux personnes déplacées et affectées par le conflit. Fournir des repas scolaires et mettre en place des programmes communautaires de relance. Ainsi que des programmes visant à renforcer la résilience des populations.
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Erick-E. Manirakiza