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TECHNOLOGIE

Les administratifs locaux appelés à se familialiser avec les TICs

Le ministère de la jeunesse, des postes et des technologies de l’information a organisé le 03 février 2020 en province de Rutana, un atelier de vulgarisation et de sensibilisation de la Politique Nationale de Développement des Technologies de l’Information et de Communications à l’intention des administratifs locaux des provinces Rutana, Makamba, Rumonge, Bururi et Ruyigi.

Le gouvernement du Burundi a initié, depuis des années 1999, puis adopté en juillet 2011 en conseil des ministres la politique nationale de développement des TICs pour la période 2011-2025.

Selon le ministère de la jeunesse, des postes et des technologies de l’information Evelyne Butoyi, la Politique Nationale de Développement des TICs s’articule autour des objectifs du Plan National de Développement 2018-2027.

Elle a ajouté que les TICs sont une réalité qui se matérialise dans la vie des burundais et deviennent indubitablement les catalyseurs de développement socioéconomique passant par l’administration.

L’objectif ultime de la Politique Nationale de Développement des TICs est celui de créer des conditions propices au développement économique et social harmonieux de toutes les régions, de tous les secteurs de la vie nationale en passant par les TICs a indiqué le ministre en charge des TICs.

Dans le cadre la mise en œuvre de la Politique Nationale de Développement des TICs le gouvernement du Burundi a mis en place le dorsal de la fibre optique sur une distance de 800km pour permettre la connectivité interprovinciale en vue d’intégrer les TICs dans l’administration locale.

Il a également mis en place 5 guichets uniques provinciaux pilote de Ngozi, Mwaro, Gitega, Bururi et Muyinga. Selon l’expert Pierre Ndamama, une autre étape va être franchie dans la connectivité avec 5 autres guichets uniques.

Selon lui, le projet COMGOV (Communication Gouvernementale) a été initié en Octobre 2013 sous le financement du Gouvernement du Burundi avec l’appui de la Banque mondiale. Il a été alors placé sous la tutelle du SETIC.

Ce projet exécuté par BBS consistait à connecter 46 institutions publiques à la fibre optique de BBS et à fournir 100Mbps de capacité internet et 440Mbps de capacité nationales. Malheureusement, ces dernières ne sont pas encore utilisées par manque d’applications.
Maintenant, les institutions connectées sont au nombre de 66 dont les universités, les hôpitaux, les ministères, les chefs lieux de province…

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