Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Pierre Claver Kazihise, a animé mercredi 11 décembre 2019, un point de presse pour évaluer à mi parcours l’enrôlement partiel aux élections de 2020 et l’affichage des listes des candidats électeurs, un enrôlement qui durera 4 jours et qui prendra fin jeudi 12 décembre 2019.
Pierre Claver Kazihise a indiqué que l’enrôlement concerne ceux qui étaient absents au pays en 2018 pour des raisons diverses comme les rapatriés, ceux qui avaient voyagé ou qui étaient malades. Il a exhorté tout un chacun à aller vérifier sur les listes que les noms ou les numéros des cartes nationales d’identité sont bien enregistrés.
Cet enrôlement se déroule comme prévu sauf des cas d’irrégularités comme le retard dans l’affichage des listes ou des listes qui ont été déchirées ou subtilisées dans certains centres d’inscription, a précisé le Président de la CENI.
Il a tranquillisé ceux qui ont perdu leurs cartes d’électeurs que la CENI va délivrer d’autres prochainement, que l’important est de figurer sur la liste affichée dans les différents bureaux de vote.
Après les 2jours d’enrôlement, ceux qui se sont faits inscrire dépassent légèrement 36 mille personnes et Pierre Claver Kazihise a laissé entendre que ces chiffres ne vont pas dépasser 100 mille étant donné que ceux qui se sont fait enregistrer au premier tour dépassent 5 millions. Ces 100 mille se comptent parmi les rapatriés estimés à 70 mille personnes.
Les demandes de transfert d’un centre de vote à un autre peuvent se faire d’une région à une autre, d’un centre urbain à l’intérieur du pays ou vice versa, mais la CENI vient de suspendre les demandes de transfert dans un même centre urbain parce que selon Pierre Claver Kazihise, l’individu se fait inscrire au lieu de sa naissance ou sa résidence.
Le Président de la CENI a demandé à tous les burundais de ne pas tenter de se faire enrôler plus d’une fois parce c’est une infraction sanctionnée par le code électoral où le coupable risque une peine de 15 jours à 3 mois de prison et une amende allant de 200 à 400 mille francs si c’est un citoyen ordinaire , mais qui se multiplie par deux si le coupable est de l’administration ou un fonctionnaire.