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EDUCATION

Les acquis de la formation informelle seront désormais reconnus et certifiés

Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de Recherche scientifique en collaboration avec le ministère de l’Education et celui de la Fonction publique a organisé jeudi 28 novembre 2019, un atelier de validation du document du cadre national des qualifications et de certification.

Parmi les 5 pays de la communauté est-africaine, seul le Burundi ne disposait pas jusque là d’un cadre national de qualification. Le cadre national de certification et de qualification permettra d’avoir un système commun de référence, établissant le lien entre les systèmes et les cadres de qualification et de certification des différentes institutions d’enseignement ainsi qu’une meilleure lecture des titres scolaires et académiques.

Au Burundi, seuls les diplômes et certificats du système scolaire classique sont considérés et valorisés. Avec ce cadre de qualification et de certification, les professionnels du secteur informel seront considérés, ce qui est un grand atout.

Le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a indiqué que ce cadre a un objectif de rassembler tous les systèmes de qualification connus pour en faire une compilation et ainsi permettre une lisibilité, une comparaison et éventuellement une vérification des compatibilité avec les autres systèmes sous régionaux globaux.

C’est aussi un cadre qui va permettre la capitalisation et la valorisation et la certification des acquis, de l’expérience ou les acquis de la formation de l’informel.

« Les professionnels du secteur informel seront considérés et c’est un grand atout », a précisé Gaspard Banyankimbona.

Il a expliqué que c’est aussi un cadre qui va permettre la capitalisation, la valorisation et la certification des acquis de l’expérience ou des acquis des formations informelles. « Pour le Burundi, c’est une justice qui va être faite aux autodidactes et à tous ceux qui ont accumulé de l’expérience dans différentes professions qui vont voir leurs compétences reconnues et certifiées, donc valorisées », a poursuivi le Ministre en charge de l’enseignement supérieur.

Pour éviter les tricheries dans l’octroie des certificats, il y aura des centres qui évalueront ces gens du secteur non formel afin qu’ils aient une qualification méritée, pouvant leur ouvrir les portes d’emplois au Burundi, dans la sous région ou ailleurs dans le monde, a conclu le Ministre Gaspard Banyankimbona.

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