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Le MDPHASG présente le rapport initial sur la mise en œuvre de la CADBE

Le ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre(MDPHASG) a organisé mercredi 31 juillet 2019, une journée de vulgarisation des recommandations émises sur le rapport initial de mise en œuvre de la charte africaine des droits et du bien- être de l’enfant(CADBE).

Le Ministre ayant les Droits de la Personne Humaine dans ses attributions Martin Nivyabandi a indiqué que la protection des droits de l’enfant constitue une préoccupation du Gouvernement du Burundi. Il a montré qu’à l’interne le Burundi a adopté de nombreux textes législatifs et a souscrit à plusieurs textes de portée internationale et régionale dans le domaine de la protection de l’enfant et son bien-être.

Il a précisé que l’objet de la journée est de sensibiliser tous les intervenants du domaine de la protection des enfants jusqu’au niveau collinaire du contenu des dites observations finales et recommandations pour que chacun puisse voir son rôle en ce qui concerne le suivi et la mise en œuvre de ces dernières.

Le rapport initial que le Burundi a transmis à l’Union Africaine fait état des avancées dans la protection des droits des enfants conformément à la charte africaine, a précisé le Ministre en charge des droits de la personne humaine .Le rapport montre les efforts du Gouvernement dans plusieurs domaines : l’éducation qui est gratuite au niveau du fondamental , la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans , l’enregistrement des enfants à l’état civil , la mise en place du département des enfants au sein du ministère ainsi que d’autres textes déjà élaborés dans la promotion de la protection des enfants, a poursuivi Martin Nivyabandi.

Dans sa présentation sur les recommandations émises sur le rapport initial par le comité africain sur le bien- être des enfants, Séraphine Rucakumugufi a montré que malgré les efforts louables consentis par le Gouvernement du Burundi, les préoccupations du comité de l’Union Africaine ne manquent pas.

Le comité demande au Gouvernement du Burundi d’adopter un code sur la protection des enfants, d’élaborer une loi sur la succession et d’harmoniser le code des personnes et des familles avec les textes internationaux et régionaux, a-t-elle indiqué.

Séraphine Rucakumugufi a ajouté que le même comité demande au Gouvernement du Burundi de soutenir davantage les enfants batwa économiquement plus défavorisés, de ne pas discriminer les albinos et d’entreprendre des actions pour s’attaquer aux causes principales de la mortalité infantile.

Les différents intervenants ont demandé que le travail des enfants mineurs soit banni, que les textes à vulgariser soient traduits en kirundi et que le phénomène des enfants de la rue soit définitivement réglé.

Le Directeur du département de l’enfant et de la famille au ministère de la solidarité nationale Ignace Ntawembarira a fait savoir que le problème des enfants de la rue a marqué des avancées parce 3500 enfants ont été réinsérés dans leurs familles de même que 1500 quémandeurs.

Il a indiqué que c’est un programme du Gouvernement de retirer ces enfants de la rue avec un calendrier bien fixé. Ces enfants doivent rentrer chez eux et adhérer aux programmes de renforcement des capacités des jeunes comme la scolarisation, l’apprentissage des métiers et bien d’autres, le seul avenir pour la jeunesse, a conclu Ignace Ntawembarira.

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