Le Président de la République Pierre Nkurunziza a rencontré vendredi 26 juillet 2019 en zone Gatumba, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, tous les intervenants dans le secteur café. Il s’agit d’une réunion d’évaluation de la mise en application des recommandations issues de la précédente rencontre tenu le 1er mars 2019 dans la province de Ngozi.
Au cours de la réunion qui s’est tenue à huit-clos, le Porte-parole du Chef de l’Etat Jean Claude Karerwa Ndenzako a indiqué qu’ à travers une présentation détaillée par le ministre ayant l’agriculture et l’élevage dans ces attributions Déo Guide Rurema, il a été constaté que la mise en œuvre des recommandations dégagées à travers les précédentes séances d’évaluation des intervenants dans le secteur café est satisfaisante.
D’après le porte-parole, le Chef de l’Etat a été satisfait par la mise en œuvre des recommandations particulièrement celles dégagées lors de la dernière réunion tenue à Ngozi le 1er mars 2019.
Néanmoins, le Président Nkurunziza a fait observer qu’il y a des lacunes qui doivent être comblés et que des problèmes subsistent car, certains des intervenants ne payent pas à temps les fermiers mais aussi certains vendeurs de café ne rapatrient pas les devises après l’exportation.
Le chef de l’Etat a donné une période butoir de trois mois pour que les défis relevés dans la filière café soient endigués avant une autre réunion d’évaluation prévue au mois de novembre.
Il a mis en garde quiconque ne met pas en œuvre les recommandations jusqu’ici dégagées et que désormais des mesures draconiennes vont être prises à l’égard des récalcitrants notamment la suppression de l’autorisation d’intervenir dans le secteur café mais aussi d’autres sanctions même pénales pour les contrevenants aux recommandations émises mais aussi aux dispositions régissant la République du Burundi.
Le Chef de l’Etat a demandé qu’une étude soit commanditée sur l’impact de la privatisation de la filière café et s’il observe que celle-ci n’a pas donné les résultats escomptés faudrait-il que ce secteur soit remis dans les mains de l’Etat.
Le Chef de l’Etat a terminé en faisant savoir que quelques soient les problèmes, avis et considérations émis par les participants à cette séance d’évaluation du secteur café, les fermiers doivent être payés à temps parce que c’est à eux avant tous qu’appartiennent le café.