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ENVIRONNEMENT

Les activités des orpailleurs doivent être effectuées sans mercure

Le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage via l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE) a organisé lundi 22 juillet 2019, un atelier national de validation du synopsis national sur l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’Or au Burundi.

Cet atelier a été organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional sur le développement des plans d’actions nationaux pour l’exploitation minière artisanale et à petite échelle en Afrique.

Suite au constat de l’utilisation du mercure dans les activités d’orpaillage alors qu’il constitue une menace planétaire de la santé mondiale, le Burundi a signé la convention de Minamata sur le mercure, pour protéger la santé humaine et environnementale contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et ses composés.

La convention porte sur la plus grande échelle de pollution par le mercure d’origine anthropique à savoir l’extraction artisanale et à petite échelle de l’Or.
Les pays dont le secteur minier utilise du mercure sont tenus à prendre des mesures pour réduire et si possible éliminer son utilisation, selon cette convention.

L’élaboration d’un plan d’action national permettra la réduction et si possible l’élimination de l’utilisation du mercure dans l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’Or, en vue de réduire les conséquences néfastes sur la santé et l’environnement du métal.

Selon le consultant Pr Pascal Nkurunziza, le synopsis national sur le secteur qui a été développé est le résultat d’autres études menées dont les informations ont été compilées.

C’est un rapport qui montre l’état des lieux de l’exploitation artisanale de l’or au Burundi dans ses multiples aspects ,qui sont globalement socioéconomiques, légaux et institutionnels, les pratiques et les quantifications du mercure utilisé, les aspects sanitaires et les impacts sur l’environnement, a indiqué Pascal Nkurunziza.

Selon le Secrétaire permanent au ministère en charge de l’environnement, ce synopsis aboutira à la mise en place du plan d’action national en vue de ratifier la convention de Minamata. Ce projet est mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) avec l’Institut Africain, afin d’aider les pays à élaborer des plans d’actions nationaux visant la réduction de l’utilisation du mercure et ses composés.

Les participants ont émis une série de recommandations qui, selon le coordonateur du projet François Ndabahagamye, seront affinées et serviront à développer le plan d’action pour l’élimination du mercure dans l’exploitation artisanale de l’or.

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