Le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en collaboration avec le projet de productivité et de développement des marchés agricoles –Financement additionnel (PRODEMA-FA) a organisé vendredi 31 mai 2019 un atelier de validation des mécanismes de gestion des réclamations pour les dommages causés aux personnes et à l’environnement dans les zones d’action du PRODEMA-FA.
Selon le Responsable des mesures de surveillance de sauvegarde environnementales et sociale au PRODEMA-FA, Mme Antoinette Macumi, les normes environnementales et sociales de la Banque Mondiale visent à protéger les personnes et l’environnement contre les potentiels risques et impacts négatifs des projets qu’elle finance par des mesures d’atténuation d’une part, et d’autre part elles tendent à bonifier au maximum d’impact positifs .
« Les projets du PRODEMA-FA incluent la réalisation d’infrastructures administratives, éducatives, de santé, de routes, d’aménagement agricoles, d’assainissement et d’assistance technique à des secteurs clés du développement », a précisé Antoinette Macumi.
Elle a ajouté que les procédures de la banque mondiale aident à identifier, éviter, minimiser ou compenser les dommages aux personnes et à l’environnement en vue d’assurer une bonne gouvernance et une gestion concertée des activité du PRODEMA-FA, mais aussi pour capitaliser les bonnes pratiques au niveau national.
Le responsable des mesures de surveillance de sauvegarde environnementales et sociales au PRODEMA-FA a expliqué que les plaignants peuvent être des bénéficiaires directs ou indirects qui sont un individu, groupe d’individus ou structure affectés par les activités du projet.
« Ce sont notamment les populations riveraines, les peuples autochtones, les autorités locales ou administratives, la société civile, les entreprises ou toutes autres structures dont les activités se verraient affectées par les activités du PRODEMA-FA », a souligné Antoinette Macumi.
Elle a ajouté que les réclamations peuvent porter sur le non respect des lois et règlements, la passation des marchés, les conflits domaniaux, la discrimination, les abus d’autorité et détournements ainsi que la qualité et l’accès aux services publics des collectivités.
Le responsable des mesures de surveillance de sauvegarde environnementales et sociales au PRODEMA-FA a également expliqué que le processus des réclamations comprend l’enregistrement de la plainte, le traitement à l’amiable par un comité de médiation communautaire élu au niveau des collines. Si ce dernier échoue, les plaignants font recours au comité provincial. En cas d’échec, le recours est dirigé au comité national de pilotage du PRODEMA-FA déjà existant. Si tous ces comités ne parviennent pas à trouver une solution, les plaignants saisissent la justice, a précisé Mme Antoinette Macumi.
Elle a aussi laissé entendre que la remise des plaintes peut se faire verbalement, par téléphone, par SMS ou message électronique.
Le Directeur Général des ressources humaines au ministère ayant l’agriculture dans ses attributions a demandé aux administratifs locaux la vigilance, une implication et un engagement ferme afin que les mécanismes de gestion des réclamations puissent réellement contribuer à l’atteinte des objectifs du projet.