Le ministère de la jeunesse, des postes et des technologies de l’information, par le biais de l’Agence Burundaise pour l’Emploi des Jeunes (ABEJ), en partenariat avec le projet PRODEFI-EJR du FIDA, a organisé à Ngozi, mardi 30 avril 2019, un atelier de sensibilisation des cadres des structures d’accueil pour l’octroi des stages de premier emploi aux jeunes des milieux ruraux.
Dans son mot d’ouverture, le Secrétaire Permanent au ministère de la jeunesse, des postes et des technologies de l’information, Bienvenu Irakoze a indiqué qu’en réponse aux problèmes de chômage des jeunes, le Gouvernement du Burundi a mis en place une politique nationale de la jeunesse (PNJ).
Il a saisi cette opportunité pour demander aux responsables des structures étatiques et privées et aux partenaires nationaux et internationaux d’appuyer le Gouvernement dans ses efforts à lutter contre le chômage au Burundi. Il a également demandé aux administratifs locaux d’élaborer des projets adaptés aux besoins des jeunes et qui s’inspirent de la Politique Nationale de la Jeunesse et de les inclure dans les plans communaux de développement communautaires.
Pour Bienvenu Irakoze, les centres des jeunes des différentes communes doivent être redynamisés pour répondre réellement aux répondre des jeunes.
L’Administrateur-Directeur Général de l’ABEJ Vital Niyongere a fait savoir quant à lui que certaines entreprises publiques et privées hésitent ou refusent d’accueillir des jeunes en stage de premier emploi, dans leurs structures et vont même jusqu’à leur demander des frais d’encadrement.
Vital Niyongere a profité de cette occasion pour expliquer que les stages de premier emploi sont motivés par la nécessité pour les jeunes diplômés, d’acquérir de l’expérience exigée souvent par le marché du travail, avant de démontrer que la jeunesse constitue un capital important pour le développement du pays.
Occasion de leur lancer un appel d’ouvrir la porte, pour les stages de premier emploi aux jeunes lauréats des Universités et des écoles secondaires et leur faciliter l’insertion socioprofessionnelle, expliquant que pendant leurs stages, les jeunes diplômés contribuent à la production.
A la question de savoir si l’ABEJ assure aussi l’encadrement des jeunes non scolarisés, le Secrétaire Permanent au ministère de la jeunesse, des postes et des technologies de l’information a fait savoir que cette catégorie de jeunes est sensibilisée pour s’associer aux autres jeunes dans les travaux de développement.
Concernant les centres jeunes qui ne sont pas équipés, l’Administrateur Directeur Général de l’ABEJ a indiqué que cette question va être traitée dans les meilleurs délais.
L’Agence Burundaise de l’Emploi des Jeunes travaille dans 4 provinces à savoir Bubanza, Ngozi, Kayanza et Muramvya. Elle prévoit d’animer une réunion de sensibilisation en province Bubanza en date du 9 mai prochain.