En réaction au billet d’une blogueuse qui s’interrogeait sur l’absence des hommes burundais le jour de l’accouchement de leurs épouses, Landry Rukundo donne quelques explications.
Première raison. L’attitude de la femme en travail démotive. Madame Estella (pseudo) dont la fillette va bientôt avoir 3 ans, témoigne : « Le jour où j’étais sur le point d’accoucher de ma fille ainée, mon mari était à l’intérieur du pays. Il m’a téléphoné pour s’enquérir de la situation. En décrochant, je l’ai insulté (wa muhimbiri niwe unteye aya magorwa yose, nogufata nokurya amenyo! ), que l’on peut littéralement traduire : imbécile, c’est toi qui me fais subir tous ces malheurs, si je t’attrapais je te mordrais!) »