Le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a organisé vendredi 15 mars 2019 un atelier d’échange sur la transformation des produits agricoles et d’élevage au Burundi à l’endroit de tous les intervenants en la matière de tout le pays à savoir les chefs des projets, les cadres du ministère , les ONG et les entrepreneurs qui transforment ces projets.
Comme l’a indiqué le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Déo Guide Rurema, en vue d’accroître la production dans le pays, le ministère a disponibilisé les engrais chimiques à moindre coût, il a distribué le cheptel comme le gros et le petit bétail, le drainage des marais, la protection du sol en creusant des courbes de niveaux et en plantant des herbes fixatrices.
Il souligne que la bonne collaboration avec les partenaires en vue de transformer et de conserver la production est l’une des priorités du gouvernement et figure même dans la plan national de développement.
Le Ministre Déo Guide Rurema a remercié les opérateurs qui ont déjà investi dans la transformation des produits agroalimentaires mais souhaite que ces produits soient accessibles à toute la population dans les collines et sous collines.
Les intervenants surtout les jeunes entrepreneurs ont relevé certains défis qui freinent leur plan d’affaire notamment le manque d’énergie, l’accès aux crédits, le problème de certification au BBN, les appareils adéquats qui sont chers etc.
Concernant l’accès aux crédits, le Ministre Déo Guide Rurema a fait savoir que le FIDA va mettre à la disposition du ministère 50 milliards pour aider dans le secteur et demander à ces jeunes qui manquent de capitaux de bien préparer les projets et de les soumettre au ministère surtout que le taux d’intérêt sera de 5%.
Pour le problème de certification qui hante la quasi-totalité des entrepreneurs suite à la lenteur, la cherté et les exigences grotesques, le ministre a promis qu’il va parler du problème avec son collègue du ministère du commerce pour trouver une issue favorable.
Pour la question des appareils qui sont chers et qui nécessitent d’être exonérer, le Ministre a informé ces entrepreneurs de s’adresser au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage pour que ce dernier demande cette exonération à la place de l’entrepreneur, ce qui sera rapide et sans contraintes, a-t-il indiqué.
Avant l’atelier, le ministre avait visité une industrie moderne dénommée Imena S.U qui fabrique des vins et des liqueurs à base des bananes mures, des jus de gingembre et qui prochainement, comme l’a indiqué le directeur général de la société, va produire des vins à base d’autres fruits comme les oranges.
