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Route submergée et déplacements suspendus, Uvira confrontée à une impasse

Les manifestations de « ville morte » ont repris  ce mercredi 21 février de manière importante de Rondpoint à la frontière de Kavimvira, suspendant tous les déplacements et impactant divers moyens de transport. La société civile exige des mesures urgentes du gouvernement pour réhabiliter une route cruciale submergée par les eaux, avec des démarches en cours pour trouver une solution rapide.

La nouvelle société civile a relancé les manifestations de « ville morte » du Rondpoint jusqu’à la frontière de Kavimvira ce mercredi, suite à celles du 13 février qui n’ont pas abouti, selon le coordinateur de cette structure citoyenne. Tous les déplacements ont été suspendus, affectant les agences de voyage, les pirogues et les véhicules tout-terrain qui facilitent le passage des personnes sur cette route, y compris celles qui en tiraient leur gagne-pain quotidien en transportant des personnes sur leurs dos, désormais interdites d’exercer cette activité ce matin.

Mafikiri Mashingo souligne que le gouvernement a tardé à prendre des mesures urgentes pour résoudre ce problème, malgré son importance cruciale pour les usagers. Il explique : « Nous avons tenté plusieurs approches pour inciter les autorités à réhabiliter cette route d’intérêt général, en vain. C’est pourquoi nous avons lancé une série d’actions d’envergure pour exiger la mise en praticabilité de la route en attendant sa construction, promise il y a plusieurs mois déjà ».

Le maire adjoint d’Uvira, également maire par intérim, appelle les résidents à faire preuve de patience, car des démarches sont en cours pour trouver une solution urgente à l’inondation qui affecte la route et les installations frontalières. Selon Kifara Kapenda Kyky, une réunion avec le partenaire chargé de la construction, les autorités politico-administratives et la société civile a eu lieu ce mercredi. Le partenaire s’engage à entreprendre rapidement les actions nécessaires pour rendre la route praticable.

Il est important de souligner que la route du rond-point à la frontière est actuellement submergée par les eaux du marais Nyangara et du lac Tanganyika, entraînant l’impraticabilité de cette voie cruciale dans la région des Grands Lacs.

Joséphine Mungubi

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