Indignation et colère à Ouagadougou après le retour de l’ex-président Blaise Compaoré, pourtant condamné par la justice burkinabè à la prison à vie pour son rôle dans l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara.
Pour la première fois depuis qu'il en avait été chassé en 2014 par une insurrection populaire alors qu’il tentait de s’accrocher au pouvoir, l'ex-président du Burkina Faso était, hier, de retour dans son pays.
Résultat ? Ces réactions en rafale publiées par L’Observateur Paalga. Ici, c’est cet économiste qui estime que ce « retour frauduleux » de Blaise Compaoré constitue « le scénario du pire ! » mais aussi « le sacre de l’impunité », la justice étant « bafouée », et qui se demande « comment gagner la lutte contre le terrorisme dans ces conditions ». Là, c’est ce collectif d’avocats des parties civiles dans « l’affaire Ministère public contre Compaoré Blaise dit Jubal et autres » qui rappelle la décision rendue le 6 avril dernier condamnant l’ex-président burkinabè à la « peine d’emprisonnement à vie » et qui entend « que la force reste à la loi ».
« Hier jeudi 7 juillet 2022, le Burkina Faso a de nouveau présenté deux visages diamétralement opposés sur la manière d’aller à une réconciliation véritable, résume le journal Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE