Il y a un an disparaissait le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, emporté par un cancer à l’âge de 56 ans, le 10 mars 2021. HamBak ou encore le Golden boy comme on le surnommait, était devenu un pilier de la vie politique nationale. Il était aussi devenu très populaire au sein de la société et de la jeunesse ivoirienne. Pour le premier anniversaire de sa mort ce jeudi, une cérémonie a eu lieu à la mosquée du Golf, dans la commune de Cocody, en présence du chef de l’État Alassane Ouattara.
Avec notre correspondant à Abidjan, Sidy Yansané
Une fois n’est pas coutume, la mosquée de Riviera Golf accueille des fidèles musulmans, mais aussi des chrétiens, tous venus présenter leurs hommages à Hamed Bakayoko. Une cérémonie très religieuse, très politique aussi, marquée par la présence du président Alassane Ouattara, accompagné entre autres de son Premier ministre Patrick Achi et du président du Sénat Jeannot Ahoussou-Kouadio.
Après quelques discours et une prière, la tristesse persiste chez les quelques 300 personnes présentes, comme Mariam Meïté, enseignante dans le Worodougou, la région d’origine du défunt chef du gouvernement : « J’étais en train de dire tout à l’heure à une de mes sœurs : est-ce qu’on peut trouver un autre HamBak ? Ce n’est pas possible, parce que c’était un rassembleur. On prie dieu pour que les gens puissent se souvenir de ses actions. »
Rassembleur, le terme qui revient dès qu’on évoque le Golden Boy. Lui dont la facilité d’accès et la simplicité dépassait les clivages politiques. Un qualificatif approuvé par Bakayoko Bébé, figure de la famille : « Hamed Bakayoko, il aidait tout le monde, parce que Hamed Bakayoko s’est mis au service de tout le monde, presque toutes les ethnies significatives sont venues présenter leurs condoléances… »
Un vide aussi que la disparition brutale du Premier ministre laisse également au sein de la classe politique.