LE JOURNAL.AFRICA
JUSTICEPOLITIQUE

Sénégal: les deux activistes de Y’en a marre entendus par le juge d’instruction

L’affaire de trafic de visas et de passeports fait toujours du bruit au Sénégal. Mercredi 15 septembre, les rappeurs et activistes Simon et Kilifeu, membres fondateurs du mouvement citoyen Y’en a marre, ont été entendus par le juge d’instruction qui les a ensuite placés sous mandat de dépôt. 

Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier

Simon Kouka et Kilifeu ont une fois de plus passé leur journée en détention mercredi au palais de justice de Dakar, avant d’être reçus par le juge d’instruction du deuxième cabinet dans l’après-midi.

L’interrogatoire de première comparution s’est terminé un peu avant 16 heures. Ils ont été entendus en même temps que Thierno Amadou Diallo, qui aurait filmé Kilifeu en train de recevoir des sommes d’argent pour des services liés à l’obtention de visa.

A lire aussi : Les deux rappeurs de Y’en a marre attendent d’être fixés sur leur sort

À la sortie, les avocats sont très succincts. Ils se contentent de lister les chefs d’inculpation retenus par le juge d’instruction contre les deux figures du mouvement Y’en a marre :  association de malfaiteurs, corruption, tentative de faux dans un document administratif et tentative de trafic de migrants contre Kilifeu. Délit de tentative de trafic de migrants et complicité d’usage de faux contre Simon Kouka.

Me Abdoulaye Tall, l’un de leurs avocats, rappelle qu’ils restent sereins et qu’ils continuent à clamer leur innocence.

Actuellement placés sous mandat de dépôt le temps de l’instruction, les deux rappeurs et activistes seront de nouveau entendus dans le cadre de l’enquête pour déterminer leur degré d’implication dans cette affaire.

► À lire aussi : Deux membres du mouvement Y’en a marre dans le viseur de la justice

Articles similaires

Marée noire à Maurice: le capitaine du Wakashio condamné à 20 mois de prison

RFI AFRIQUE

Madagascar: une nouvelle affaire de corruption éclabousse le régime précédent

RFI AFRIQUE

Affaire Habyarimana: la justice française doit se prononcer sur la validité du non-lieu

RFI AFRIQUE
Verified by MonsterInsights