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Niger: la Maison de la presse soutient les journalistes Moussa Aksar et Samira Sabou

Le directeur de publication de L’Événement Niger et la blogueuse doivent comparaître le 4 octobre prochain devant la justice. Ils sont accusés de diffamation, pour avoir publié en ligne une étude sur le trafic de drogue au Niger, réalisée par Global initiative, une ONG internationale qui lutte contre le crime organisé. D’après la justice nigérienne, les faits qui leur sont reprochés tombent sous le coup de l’ordonnance portant sur la répression de la cybercriminalité. Ce que contestent les journalistes de la Maison de la presse.

Dans notre pays, le Niger, le travail des journalises est régi par l’ordonnance 035 du 4 juin 2010, portant régime de la liberté de la presse. Aujourd’hui, où on sait que les médias traditionnels sont en train de migrer vers les médias en ligne, on ne peut pas utiliser la loi sur la cybercriminalité pour le travail du journaliste qui est un travail particulier, celui de collecte et de traitement de l’information. Et c’est pourquoi, nous avons toujours demandé au gouvernement, à l’État du Niger, d’avoir une loi spéciale sur la presse en ligne, pour éviter de faire l’amalgame entre les journalistes et les citoyens qui utilisent les réseaux sociaux.

 

Ibrahim Harouna, président du conseil d’administration de la Maison de la presse

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