La tension monte entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie alors que cette dernière est déterminée à entamer au mois de juillet la seconde phase de remplissage du Grand Barrage de la Renaissance (GERD) en amont du Nil Bleu. En l’absence d’un accord contraignant, Khartoum et Le Caire ont adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies dénonçant une décision unilatérale qui mettrait en péril « la paix et la stabilité dans la région ». Le Soudan, en première ligne, craint pour la sécurité et le bon fonctionnement de ses propres installations hydroélectriques. Et notamment celles du barrage de Roseires, en travers du Nil Bleu, dans le sud-est du pays, qui est situé à une centaine de kilomètres à peine en aval du barrage éthiopien. Sans é...