Au Burkina Faso, une quarantaine de partis politiques de la majorité et de l’opposition a entamé ce jeudi à Ouagadougou un dialogue politique qui doit durer jusqu’à samedi.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Lancé par le président Roch Marc Christian Kaboré, ce dialogue politique se tient alors que le pays a essuyé l’attaque la plus meurtrière de ces dernières années, à Solhan, où 132 personnes ont péri, selon le bilan officiel.
Les participants à ce dialogue doivent réfléchir à des propositions pour assurer une meilleure sécurisation du pays et une meilleure tenue des prochaines élections municipales en 2022.
Face aux partis de la majorité et de l’opposition, Roch Marc Christian Kaboré a demandé l’engagement de tous dans la recherche de solutions endogènes et pérennes face aux défis qui se présentent au Burkina Faso. Ce dialogue politique se tient dans un contexte suffisamment difficile pour le Burkina Faso, reconnaît Simon Compaoré, le président du Mouvement du peuple pour le progrès, le parti au pouvoir.
Et pour Eddie Komboïgo, le chef de file de l’opposition politique, il est tout à fait normal que la situation sécuritaire prenne le dessus d’autres préoccupations plus politiques.
Le président du Faso s’est engagé à mettre en œuvre les conclusions consensuelles qui sortiront de ce dialogue politique.