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DEVELOPPEMENT

Pourquoi les investisseurs privés sont incontournables pour financer les infrastructures africaines

Pour se doter des grandes infrastructures qui manquent tant à son développement, l’Afrique se tourne de plus en plus vers le privé. Exemple récent en République démocratique du Congo : le magnat australien des métaux Andrew Forrest est désormais présenté comme le futur bâtisseur du mégabarrage d’Inga.

Une opération démesurée. Il est question de construire de quoi alimenter toute l’Afrique en électricité et une opération en rade depuis trente ans ! Après la construction des deux premières tranches du barrage, dans les années 1970 et 1980, plus aucun projet n’a abouti. Beaucoup de questions sont encore en suspens : Fortescue Metals Group n’a pas d’expérience en ouvrage hydraulique et trouver les 80 milliards de dollars nécessaires pour boucler le chantier est déjà en soi une performance. Ce montant est supérieur au montant total des investissements directs étrangers réalisés en un an en Afrique. Mais le principe est acquis : c’est bien un investissement privé qui est nécessaire pour développer un tel projet.

L’État à court de ressources ou sans moyens d’emprunter pour le financer ?

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