Bruno Le Maire était en Égypte ce dimanche 13 juin. Le ministre français de l’Économie et des Finances est venu signer un accord commercial concernant le métro du Caire ainsi que pour engager de nouveaux projets d’infrastructures et de développement. Des bénéfices pour l’Égypte, mais également pour la France, a estimé le ministre.
Avec notre correspondant au Caire, Édouard Dropsy
C’est une enveloppe de 3,8 milliards d’euros que Bruno Le Maire est venu proposer aux Égyptiens pour des projets allant des infrastructures, au traitement de l’eau ou encore de l’énergie. Des prêts à tarifs préférentiels, qui feraient de l’Égypte le premier débiteur de la France
« Nous avons fait, avec le président de la République, le choix de l’Égypte, a ainsi confirmé le ministre. C’est désormais plus qu’un partenaire commercial, c’est un vrai partenaire stratégique. Et dans le domaine économique, cela se traduit par l’importance de ce que nous avons conclu aujourd’hui. Quatre milliards d’euros d’engagements financiers, c’est évidemment considérable. »
800 millions d’euros pour les transports
Côté transports, ce sont d’ores et déjà 800 millions d’euros qui sont garantis entre les deux pays, avec la modernisation de la ligne 1 du Caire. Si le ministre vante la qualité du constructeur Alstom pour les Égyptiens, il n’en oublie pas moins la France. « Cela représente 400 emplois qui sont sécurisés sur le site du Creusot et sur le site de Valenciennes. Donc, c’est à nouveau une très bonne nouvelle pour l’industrie française qui est portée par les contrats à l’exportation. »
Ces accords commerciaux interviennent après la visite du président Sissi en France en décembre dernier et quelques semaines après la vente de 30 Rafales à l’Égypte.
► À lire aussi : La vente de 30 Rafale à l’Égypte marque le soutien de la France, pour Amnesty International