Vive réaction des autorités du Congo-Brazzaville après les propos tenus sur notre antenne par Me William Bourdon. Le fondateur de l’association Sherpa avait estimé que la désignation au sein du nouveau gouvernement congolais de Denis Christel Sassou-Nguesso, fils du président Denis Sassou-Nguesso est une sorte « d’abri judiciaire ».
Le ministre de la Communication congolais et porte-parole du gouvernement Thierry Mungala réagit aux propos de Me Bourdon. Pour lui, seul le parcours de Denis Christel Sassou-Nguesso est lié à sa nomination dans le gouvernement :
« Le ministre Denis Christel Sassou-Nguesso a un parcours personnel, professionnel et politique qui justifie amplement, au-delà de considérations complètement absurdes de maître Bourdon, sa nomination au gouvernement. Il est membre d’un grand parti politique, député… Il a, à la tête d’une fondation Perspective d’avenir, mise en place des actions caritatives qui sont connues de tous les Congolais… L’évolution de sa carrière est tout à fait logique et son patronyme n’y est pour rien. Le gouvernement de la République considère de tout temps que les ingérences dans des affaires ou des pseudo-affaires congolo-congolaises n’ont pas lieu d’être. Et cet impérialisme judiciaire doit un jour cesser. »
Le fils du chef de l’État hérite d’un portefeuille fraîchement créé pour l’occasion, celui de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.
Pour Thierry Mungala, Me Bourdon et l’association Sherpa s’acharne sur le fils du président congolais : « Nous considérons qu’il y a, de la part de cet avocat, un acharnement presque personnel, sur une famille tout à fait honorable et sur des citoyens dont rien ne justifie, nul n’eut été leur patronyme, puisqu’il s’agit probablement d’un délit de faciès de la part de maître Bourdon, rien ne justifie cet acharnement ».
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