L'organisation Human Rights Watch a répondu jeudi 13 mai au procureur général d'Éthiopie. Dans un communiqué publié lundi sur le massacre perpétré dans la ville d'Aksoum, en novembre, ce dernier affirmait que la « grande majorité » des personnes tuées ce jour-là étaient « des combattants, et non des civils », contrairement à ce qu'affirment les enquêtes de plusieurs ONG. Mais l'organisation américaine réplique que son enquête dénonçait surtout les représailles à l'attaque examinée par le procureur.
Ce qui est « le plus révélateur » dans le communiqué du procureur éthiopien, dit Human Rights Watch, c'est qu'il ignore « le pillage généralisé qui a eu lieu la semaine où les forces éthiopiennes ont pris la v...