Le lancement des travaux du Comité stratégique d’orientation a eu lieu, le 19 avril, à Bamako. Ce nouvel organe consultatif, créé le 31 mars dernier, a pour but d’appuyer la conduite et la mise en place des réformes politiques et institutionnelles prévues par les autorités de la transition.
Avec notre correspondant à Bamako, Kaourou Magassa
« C’est un truisme que de dire que sans vous rien n’est possible, avec vous tout est possible. »
C’est par ces mots que le Premier ministre, Moctar Ouane, a souhaité démontrer l’importance du rôle de la cinquantaine de personnes qui composent ce nouveau Comité d’orientation stratégique.
Politiques, membres de la société civile, syndicalistes, universitaires ou encore des autorités traditionnelles et religieuses issues de tous bords sont mis à contribution pour affiner la réflexion des autorités sur les méthodes et la mise en place des réformes politiques et institutionnelles annoncées. Mohamed Alhousseini Touré en est le secrétaire général.
« Les principales tendances, les principales idées, les principales contributions qui peuvent faire aider la transition doivent être représentées », a-t-il souligné.
Une volonté d’inclusivité pour trouver des consensus et dépassionner les débats sur les questions électorales, sécuritaires, sociales et économiques définies en priorité par le plan d’action gouvernemental de la transition malienne.
« Nous sommes donc acteurs de l’accélération de la cadence de la transition », selon le Premier ministre Moctar Ouane qui a martelé son souhait de respecter les délais fixés à 18 mois de transition. Et pour ce faire, le temps presse, car les élections législatives et présidentielle sont annoncées pour le 27 février 2022.
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