Au Congo-Brazzaville, l’opposant Mathias Dzon, 73 ans, a déposé jeudi 25 mars 2021 un recours en annulation du scrutin présidentiel du 21 mars. Lui qui a obtenu moins de 2% de suffrages, selon les résultats provisoires qui restent à confirmer par la Cour constitutionnelle, pense que le vote a été entaché de nombreuses irrégularités et doit être annulé également suite à la mort d’un candidat en plein processus.
Ma requête en annulation du scrutin du 21 mars 2021 tient essentiellement à trois raisons. La première raison, c’est l’existence de nombreuses irrégularités qui ont entravé le scrutin dont l’absence de vraies listes électorales issues de la révision de 2021, l’existence des bureaux clandestins dans les sièges du PCT [Parti congolais du Travail ] et au domicile des députés et des responsables du PCT ; l’interdiction de mes représentants dans les bureaux de vote ; la transhumance des électeurs et des urnes ; la distribution d’argent à une grande échelle ; le vote des mineurs et des étrangers, etc. La deuxième raison tient à la proclamation précipitée des résultats plutôt préétablie. La troisième raison tient à la non application de l’article 70 de la Constitution du fait de l’empêchement définitif d’un des sept candidats à l’élection présidentielle.
Mathias Dzon, opposant congolais