Les autorités de la capitale ont lancé dimanche 14 février une opération d'enterrements collectifs de centaines de corps. Il s'agit d’indigents, dont les dépouilles n'ont pas été réclamés aux morgues, lesquelles n'ont pas les moyens de les conserver indéfiniment.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Les corps ont été mis en terre en plein jour, mais loin des regards de la presse et des familles. Pour éviter les polémiques, les autorités de la ville ont associé la mission des Nations unies (Monusco) et la société civile. Au premier jour de ce qui est présenté comme une opération récurrente, un quart des corps recueillis a été mis en terre, soit une centaine, dans la commune de Maluku, en banl...