L'armée est intervenue, dans la nuit du mercredi 6 janvier au jeudi 7 janvier, dans l'enceinte du Parlement pour rétablir le calme entre les députés du parti au pouvoir et de l'opposition. La tension est montée au moment de l’élection du président de la chambre. Des observateurs font déjà un parallèle avec la situation aux États-Unis.
Un député du parti au pouvoir a tenté de s’emparer de l’urne contenant des bulletins de vote lors de l’élection du président de la chambre. Et c’est finalement un député de l’opposition, du Congrès national démocratique, qui a été élu.
Certains dénoncent déjà une honte pour la démocratie ghanéenne, car jamais l’armée n’avait dû intervenir dans la chambre du Parlement pour rétablir l’ordre. « L’armée n’a pas sa place ici », ont scandé des députés de l’opposi...