La Société centrafricaine des télécommunications bientôt de nouveau en activité ? C’est ce que fait espérer un contrat signé jeudi 19 novembre à Bangui entre le ministère des Télécommunications et l’entreprise française Global Technologies qui propose des solutions pour pour réhabiliter le réseau national.
Avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset
Approvisionner en internet et en téléphone 40% de la population centrafricaine, essentiellement dans le sud et l’ouest du pays. Tel est l’objet du projet, explique le président du groupe Global Technologies, Jean-Paul Steinitz.
« Ce contrat vise à restaurer un ancien réseau de faisceau hertzien qui a été construit il y a plus de quarante ans et nous proposons en plus de cette ancienne installation, de restaurer la boucle avec quelques pylônes en plus. Ce qui fait que en cas de rupture du faisceau hertzien nous aurons la possibilité d’acheminer les communications. Cela dit se réseau sera considéré comme un back-up au réseau de la fibre optique. »
Aujourd’hui, l’organisme public de la Société centrafricaine des télécommunications est à terre. En début d’année, le personnel s’était mis en grève réclamant plusieurs dizaines de mois d’arriérés de salaire. Le directeur général de la Socatel, Saturnin Cyriaque Sem espère beaucoup de ce contrat.
« On ne peut plus tomber encore plus bas que ça. On est déjà par terre. Vous savez on a pris ce qu’on appelle un retard technologique et dans le domaine des télécommunications il va falloir investir beaucoup d’argent pour pouvoir se remettre à niveau. Et c’est ce qui nous manquait depuis toujours. Or aujourd’hui avec l’apport de Global Technologies nous pensons que ces moyens-là serons mis à notre disposition et naturellement la Socatel ne peut que se relever. »
Il faut désormais au gouvernement réunir 20 millions d’euros pour que les travaux puissent débuter.