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POLITIQUE

Le FCC et l’UDPS boudent le démarrage du forum sur les réformes électorales en RDC

Ce rendez-vous d’une semaine a démarré lundi 24 août au siège de l’épiscopat congolais à Kinshasa.

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Avec notre correspondant à Kinshasa,  Pascal Mulegwa

Il devait réunir toutes les formations politiques. Le forum dit de « haut niveau » sur les réformes électorales en République démocratique du Congo a été boudé par le camp du président Félix Tshisekedi tout comme celui de l’ex-président Joseph Kabila. Malgré des semaines de discussions et l’annonce de ce forum, ils se sont finalement rétractés. Initié par le professeur Bob Kabamba de l’Université de Liège avec l’appui de l’Union européenne, il s’est donné pour objectif de déboucher sur des propositions de réformes devant mettre fin au cycle des scrutins aux résultats contestés, ce qui crée l’instabilité politique dans le pays.

L’UDPS de Félix Tshisekedi a fait part de son refus quelques heures avant l’ouverture des travaux, quand le FCC dont le coordonnateur Néhémie Mwilanya était annoncé présent selon le programme, n’a pas donné suite.

Du côté de l’opposition. Des quatre figures de Lamuka, seules deux ont fait le déplacement : Martin Fayulu et Adolphe Muzito.

Bien que son leader, Jean-Pierre Bemba, ne s’est pas non plus présenté, le MLC a manifesté son grand intérêt à ces assises. « Le MLC propose que les conclusions de ces réformes soient coulées dans un acte d’engagement signé par tous », a déclaré Eve Bazaiba, secrétaire générale du parti.

Le secrétaire général de l’épiscopat congolais, la Cenco, l’Abbé Donatien N’Shole, insiste : « Les évêques membres de la Cenco souhaitent que ces réformes soient consensuelles parce que c’est la voie obligée pour la stabilité qui pourra garantir la paix dont a chèrement besoin le peuple congolais. »

Le FCC de Joseph Kabila, lui, ne veut pas discuter de ces réformes en dehors des institutions. Mais pour Bob Kabamba, l’organisateur, il y a incompréhension. « Plusieurs ont confondu ce forum avec un dialogue, un système de partage du pouvoir, ce que ce forum n’était pas. Nous sommes dans un forum technique, qui va travailler sur des questions techniques de la Céni et de la loi électorale. Je pense que lorsqu’ils seront rassurés par rapport au contenu, aux clôtures vous aurez plus de monde qu’aujourd’hui. »

Place aux travaux d’experts dès ce mardi, certaines formations n’ayant pas pris part à la cérémonie d’ouverture devraient dépêcher leurs experts, selon les organisateurs.

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Ce rendez-vous d’une semaine a démarré lundi 24 août au siège de l’épiscopat congolais à Kinshasa.

Avec notre correspondant à Kinshasa,  Pascal Mulegwa

Il devait réunir toutes les formations politiques. Le forum dit de « haut niveau » sur les réformes électorales en République démocratique du Congo a été boudé par le camp du président Félix Tshisekedi tout comme celui de l’ex-président Joseph Kabila. Malgré des semaines de discussions et l’annonce de ce forum, ils se sont finalement rétractés. Initié par le professeur Bob Kabamba de l’Université de Liège avec l’appui de l’Union européenne, il s’est donné pour objectif de déboucher sur des propositions de réformes devant mettre fin au cycle des scrutins aux résultats contestés, ce qui crée l’instabilité politique dans le pays.

L’UDPS de Félix Tshisekedi a fait part de son refus quelques heures avant l’ouverture des travaux, quand le FCC dont le coordonnateur Néhémie Mwilanya était annoncé présent selon le programme, n’a pas donné suite.

Du côté de l’opposition. Des quatre figures de Lamuka, seules deux ont fait le déplacement : Martin Fayulu et Adolphe Muzito.

Bien que son leader, Jean-Pierre Bemba, ne s’est pas non plus présenté, le MLC a manifesté son grand intérêt à ces assises. « Le MLC propose que les conclusions de ces réformes soient coulées dans un acte d’engagement signé par tous », a déclaré Eve Bazaiba, secrétaire générale du parti.

Le secrétaire général de l’épiscopat congolais, la Cenco, l’Abbé Donatien N’Shole, insiste : « Les évêques membres de la Cenco souhaitent que ces réformes soient consensuelles parce que c’est la voie obligée pour la stabilité qui pourra garantir la paix dont a chèrement besoin le peuple congolais. »

Le FCC de Joseph Kabila, lui, ne veut pas discuter de ces réformes en dehors des institutions. Mais pour Bob Kabamba, l’organisateur, il y a incompréhension. « Plusieurs ont confondu ce forum avec un dialogue, un système de partage du pouvoir, ce que ce forum n’était pas. Nous sommes dans un forum technique, qui va travailler sur des questions techniques de la Céni et de la loi électorale. Je pense que lorsqu’ils seront rassurés par rapport au contenu, aux clôtures vous aurez plus de monde qu’aujourd’hui. »

Place aux travaux d’experts dès ce mardi, certaines formations n’ayant pas pris part à la cérémonie d’ouverture devraient dépêcher leurs experts, selon les organisateurs.

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