Un soldat français a été tué, jeudi matin, lors de combats contre les groupes armés terroristes. Il a été touché lors du déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé, à 150 km à l’ouest de Gao, a annoncé la présidence française.
La force antijihadiste française au Sahel, Barkhane, a perdu un soldat au combat jeudi, quelques semaines après avoir exécuté le chef d’al-Qaïda dans la région et dans un contexte sécuritaire qu’elle estime malgré tout avoir renversé à son avantage ces derniers mois. L’annonce est venue de la présidence française jeudi en début de soirée.
Le soldat du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes Tojohasina Razafintsalama a trouvé la mort lorsque « son engin blindé a sauté au contact d’un véhicule suicide chargé d’explosifs », a précisé ensuite la ministre des Armées Florence Parly dans un communiqué.
Lors de l’explosion, deux autres soldats constituant l’équipage du véhicule blindé léger, qui était en mission de reconnaissance, ont également été blessés et évacués dans un état grave vers l’hôpital militaire de Gao avant d’être rapatriés dans la soirée, a indiqué l’état-major à l’AFP. L’accrochage s’est déroulé dans la région de Gossi, à 150 km à l’ouest de Gao. Après l’attaque, « l’unité au contact a immédiatement engagé le combat. Dans le même temps, deux hélicoptères Tigre, puis un drone Reaper ont été déployés afin d’appuyer les éléments au sol », a indiqué l’état-major des armées. L’identité du groupe armé n’a pas été immédiatement communiqué.
(Avec AFP)