Au Niger, quelque 1 500 détenus dont l’opposant Hama Amadou ont bénéficié d’une remise de peine. La mesure a été prise pour désengorger les prisons face à la menace du Coronavirus. Des mesures similaires ont été décidées dans d’autres pays et des voix s’élèvent pour que ceux qui n’ont pas encore pris la situation à bras le corps s’en préoccupent. Pour le chercheur Frédéric Le Marcis, professeur à l’école Normale-Sup Lyon et directeur de recherche à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), les prisons peuvent en effet être une machine à produire et reproduire le risque viral, au détriment de leurs prisonniers, mais aussi de toute la population.