Au Togo, le secrétaire exécutif de l’Union pour la République (UNIR) au pouvoir réagit au départ de certains partis de l’opposition de la rencontre initiée par le gouvernement pour faire un point sur l’organisation de la prochaine présidentielle.
Pour mémoire, Yaovi Apollinaire Agboyibor du CAR, Jean-Pierre Fabre de l’ANC et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson ont quitté la réunion de lundi, estimant que des questions de fonds comme la composition de la Cour Constitutionnelle devait être réglées avant d’évoquer l’organisation de la présidentielle.
Pour Atcholi Aklesso, l’enjeu pour obtenir une élection consensuelle se trouve dans la discussion. Il attend de revoir ceux qui sont partis aux prochaines rencontres. « Nous pensons que c’est déjà une bonne chose qu’un cadre se crée, où tous ceux qui sont concernés par le processus électoral se retrouvent. La chose la plus importante c’est qu’on reste, qu’on discute.
Malheureusement, certains partis de l’opposition ont trouvé juste de partir avant même que la réunion ait pu commencer. Tous les autres étaient là… Les discussions étaient franches et sincères. Les autres partis qui sont restés ont pu exprimer leurs préoccupations par rapport à la préparation de ces élections.
Je rappelle que ces institutions (mises en) question, évoquées par les leaders de l’opposition pour quitter la réunion, sont les mêmes qui leur ont permis d’être élus députés aujourd’hui et conseillers municipaux… Je rappelle que le Code électoral est un Code électoral écrit sur une base consensuelle par l’ensemble de la classe politique togolaise ».