Jeudi 7 novembre, le Soudan du Sud s’est offert un répit de 100 jours. Le président Salva Kiir et le chef rebelle Riek Machar ont retardé de presque trois mois la formation d’un gouvernement d’union et le retour au pays de l’opposant. Au cœur des débats : les conditions de sécurité et le découpage fédéral du pays. Dans la capitale sud-soudanaise, les habitants sont partagés sur ce nouveau délai.
Dans ce garage de Juba, les salariés s’affairent au nettoyage des véhicules. Tamun passe les carrosseries au jet d'eau. L’employé à la petite barbe a constaté un retour des clients depuis l’accord de paix. Il salue donc ce nouveau délai.
« C’est une bonne décision, estime-t-il, car certaines parties essentielles de l’accord de paix ne sont pas en place. Si on forme le gouvernement sans résoudre les questions de sécurité, et le cas des états fédéraux, la guerre reprendra. Former un gouvernement sans ça jetterait de l’huile sur le feu. »
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