Le capital de la Banque africaine de développement va plus que doubler, pour passer à 208 milliards de dollars. Une hausse qui permettra à la première institution de financement du développement en Afrique accélérer ses nombreux projets.
C’est la cinquième fois que la Banque africaine de développement procède à une augmentation de capital depuis sa création en 1964 mais, c’est de loin, la plus importante. Le capital de la Banque africaine de développement (BAD) va passer de 93 à 208 milliards de dollars.
Les 80 actionnaires de l’institution sont amenés à mettre la main à la poche pour augmenter les fonds propres. « C’est un jour historique, un jour de joie pour l’Afrique », a commenté le président de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina. C’est surtout l’opportunité d’accélerer la transformation des économies du continent. Car la BAD entend accompagner le fort développement de l’Afrique en financant des projets d’équipements.
Dans son programme annuel, la BAD rappelle ses objectifs : accélerer l’industrialisation de l’Afrique pour sortir de l’informel, du chômage de masse, et donc de la pauvreté. Pour cela, le continent a bseoin d’énergie et d’entrepreneurs. L’autre pilier de l’action de la BAD consiste à accompagner l’intégration continentale des pays.
La BAD est impliquée dans de nombreux projets d’équipement routiers, ferroviaires et portuaires. L’augmentation de capital permettra à l’institution de démultiplier son action, elle pourra notamment emprunter davantage et plus facilement sur le marché international des capitaux. Déjà première institution de développement en Afrique, la BAD se positionne désormais comme un investisseur de premier plan.