L’attaque, qui s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à Blabrine, près de la frontière tchadienne, a causé la mort de douze soldats, selon un premier bilan.
Ce sont des éléments de Boko Haram qui ont attaqué mardi, dans la nuit, le camp militaire de Blabrine, une position avancée de l’armée nigérienne située à 45 kilomètres à l’est de la préfecture de N’Guigmi, en direction du Tchad.
Un premier bilan provisoire fait état de douze soldats tués et cinq autres blessés. Les combats avec les éléments d’Abubakar Shekau ont été acharnés, selon une source sécuritaire. L’attaque n’a été repoussée que tard dans la nuit.
Les enlèvements contre rançon se multiplient
D’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Deux véhicules de l’armée nigérienne ont été brûlés et six autres emportés. Dans la poursuite engagée, quatre véhicules de l’armée ont été récupérés.
Avec la montée des eaux de la rivière Komadougou Yobé, on se demande comment ces jihadistes ont pu aisément attaquer cette position militaire sur la rive droite. Selon des sources proches du dossier, les éléments d’Abubakar Shekau étaient depuis quelques semaines dans les îles nigériennes du lac Tchad.
Dans cette région de Diffa en plein état d’urgence, les enlèvements contre rançon se multiplient. Les derniers en date sont ceux du maire de la commune de Kabléwa et de son épouse.