Les négociations directes entre le gouvernement du Burundi et une délégation du Cnared, une plateforme réduite aujourd'hui à une petite partie de l'opposition en exil, se poursuivent dans la plus grande discrétion dans la capitale économique du pays. Tout le monde ne s'en réjouit pas.
La Cefor, la Coalition des partis d'opposition pour la réhabilitation de l'accord d'Arusha qui s'est détachée du Cnared il y a quelques mois (en raison notamment de leurs différends sur ces négociations), estime qu'il s'agit d'« une tromperie » et d'« une escroquerie ». Son président Chauvineau Mugwengezo s'en explique à RFI.