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Climat: la double peine, clament les chefs d’État africains

Le sommet climat convoqué lundi par le secrétaire général de l’ONU à New York a été l’occasion pour les chefs d’État africains de présenter le bilan de leur politique de lutte contre le changement climatique. Mais aussi d’avertir que les pays les moins développés étaient aussi les plus menacés, et souvent les moins à même de faire face, seuls, à ses effets nocifs.

Avec notre envoyé spécial à l'ONU,  Léonard Vincent

Pour l’essentiel, les chefs d’État africains qui se sont exprimés lundi à New York ont rendu une copie qui se ressemblait. Chacun a présenté la liste des mesures prises : ici pour préserver ou agrandir les forêts, comme la RDC, le Gabon, l’Éthiopie ou le Congo-Brazzaville, par exemple ; là pour en finir à court ou moyen terme avec les centrales électrique à diesel ou à charbon, et accélérer la marche vers la production d’énergie propre d’ici dix ou vingt ans, comme Djibouti, les Seychelles ou encore le Nigeria.

Mais tous, à l’instar du président du Sierra Leone, ont souligné une chose : les pays les plus pauvres sont aussi les plus menacés. Et l’Afrique est en première ligne. Le président djiboutien a ainsi évoqué la submersion prévisible de sa capitale à un horizon de quelques dizaines d’années. Et le président tchadien, le résultat meurtrier ces dernières années pour toute la région de la dégradation du lac Tchad.

Les orateurs africains étaient donc sur la même ligne : tout en subissant de plein fouet les effets désastreux du changement climatique, leurs pays d’une part ne pourront pas s’en sortir s’ils ne sont pas aidés. Et, d’autre part, si les pays les plus riches ne tiennent pas les promesses de l’Accord de Paris.

→ À Réécouter : 2. COP21: que contient l'accord de Paris et pourquoi est-il historique?

Des chefs d'État africain ont pris la parole

Plusieurs chefs d’État ...   

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