Une nouvelle demande de liberté provisoire pour Amadou Sanogo a été rejetée par la Cour suprême malien lundi 16 septembre. En prison depuis six ans, le militaire est accusé aux côtés de 16 codétenus d'enlèvements et assassinats et de complicité d'enlèvements et d'assassinats.
Le 30 novembre 2016 s’ouvrait le très attendu procès du capitaine Sanogo. L'ancien chef de la junte militaire n'est pas jugé pour sa tentative de putsch, mais pour l'enlèvement et l'assassinat d'une vingtaine de militaires maliens le jour où, en avril 2012, les bérets rouges avaient tenté de contrecarrer le coup d'État.
Depuis l'ouverture de ce jugement, renvoyé le jour même, plus rien. « Nous allons d'illégalité en illégalité dans ce dossier », explique maître Mariam Diawara, l'un des avocats d'Amadou Sanogo. « Déjà le délai de sa détention est illégal, elle ne peut excéder trois ans. Ensuite, le délai entre le renvoi et la rep...