Au Soudan, en attendant la signature solennelle, le 17 août, de l'accord politique global qui va encadrer 3 ans de transition, les militaires, au pouvoir depuis la chute d'Omar el-Béchir en avril dernier, prennent des mesures d'apaisement visant à installer un climat de confiance avec la contestation.
Déjà, mercredi dernier, les militaires ne se sont pas opposés à l'ouverture de plusieurs enquêtes sur la disparition de onze personnes lors de la répression meurtrière d'un sit-in en juin à Khartoum. Puis ce jeudi 8 août, le Conseil militaire a annulé les peines de mort con...