Pour sa dernière audition avant une pause estivale, la Commission vérité et réconciliation s'est heurtée à un mur. Le mur du mensonge. Le « jungler » qui était interrogé a rendu la journée très pénible pour ses interrogateurs et les familles des victimes. Le message que voulait faire passer le ministre de la Justice en libérant trois junglers - dites la vérité et vous pourrez être libérés - n'a pas été entendu par tout le monde.
L'avocat général a dû batailler pendant des heures avec le « jungler » Alieu Jeng pour connaître son implication dans les crimes. Tout au long de la journée, le témoin a accumulé les récits contradictoires au mépris de son serment de dire la vérité. L'avocat général était désarmé.
« Vous nous avez dit que vous aviez changé votre version des faits pour vous protéger. Était-ce un mensonge ? », a questionné Essa Faal. « Ouais », lui a répondu le « jungler ». « C'est la prem...