Au cours de la réunion du 17 mai du Comité consultatif et du suivi du DDR, le programme de désarmement, démobilisation et réintégration, la plupart des groupes armés ont remis la liste nominative de leurs combattants qui déposeront les armes et participeront au programme de réintégration. Le grand DDR prévoit la démobilisation de 5000 ex-combattants.
10 groupes armés sur les 14 ont rendu leurs listes d’éléments à démobiliser. Le MLCJ a déposé une liste partielle de 600 personnes, le reste étant encore en train d’être acheminé, explique Nordine Mahalba, représentant de ce groupe.
Il voit dans cet acte une « avancée positive », parce qu’elle permet de se rendre compte « que le DDR est dans sa phase irréversible. Et donc tout le monde est satisfait des efforts et des engagements pris par les différentes parties ». Même s’il constate encore des « failles », celles-ci « sont en train d’être recadrées pour que le DDR puisse réussir ».
Vers un démarrage rapide du DDR
Le lancement du DDR est imminent affirme le ministre en charge, le Colonel Sélesson, qui estime qu’il ne reste que quelques éléments à régler, comme « vérifier les listes, caler les dates, parce que tous les combattants ne sont pas tous ensembles ». Un « travail de cadrage » avant de lancer le DDR.
Pour les autorités, « il n’y a pas de raison de retarder le DDR. Nous nous sommes donné comme objectif de démarrer le plus vite possible. On s’est dit, début juin on démarre le DDR sur tout le territoire national avec un accent particulier à l’Ouest ».
Une première étape avait déjà été effectuée dans l’Ouest en décembre dernier. Le DDR se concentrera dans un premier temps sur les villes de Bouar et Kwui et Paoua.