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Assassinat de l’ex-président nigérien Baré Maïnassara: «L’État nous ignore»

Au Niger, le 9 avril est une date inscrite dans la mémoire du pays. Il y a 20 ans jour pour jour était assassiné le président Ibrahim Baré Maïnassara. La lumière n'a toujours pas été faite sur les circonstances de sa mort ni sur celles des trois autres hommes tués en même temps, à savoir son chauffeur, son meilleur ami et un lieutenant. Toutes les plaintes ont été rejetées au motif qu'une amnistie constitutionnelle avait été conférée aux « auteurs, co-auteurs et complices » de l’assassinat. RFI a joint Alia Rayana Baré, fille de l’ex-président Baré.

Il y a quatre ans, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) assurait que les droits de la famille Baré avaient été bafoués et que le Niger devait faire la lumière sur les événements. Mais depuis, rien n'a bougé malgré toutes les démarches lancées par les proches du défunt.

« Ce que l’on attend est très simple. Nous voulons l’ouverture de l’enquête afin de connaître exactement les circonstances dans lesquelles cela s’est déroulé et les personnes impliquées, les têtes pensantes, les personnes qui ont commandité. Quatre chefs de l’État se sont succédé. Rien n’a été fait. Chaque fois, on nous renvoie à cette amnistie de manière obstinée, sans justifier, alors que nous savons clairement que rien n’empêche l’ouverture de cette enquête. Judiciairement, légalement, rien ne l’empêche », p...   

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