Le Conseil constitutionnel a entériné mercredi soir 3 avril la démission d'Abdelaziz Bouteflika. Et dans la soirée, l'ex-président démissionnaire a demandé pardon aux Algériens dans une lettre d'« adieux ». De son côté, le gouvernement a annoncé mercredi soir 3 avril une première série de mesures d'ouverture en direction de la presse, de l'opposition et des syndicats.
L'agence officielle de presse APS a publié ce mercredi soir une lettre d'Abdelaziz Bouteflika. « Je quitte la scène politique sans tristesse ni peur pour l'avenir de notre pays », explique le président démissionnaire dans cette lettre d'adieux, exhortant les Algériens « à demeurer unis ».
Il demande aussi « pardon à ceux, parmi les enfants de ma patrie, envers lesquels j'aurais, sans le vouloir, manqué à mon devoir en dépit de mon profond attachement à être au service de tous les Algériens et Algériennes ».
Après près de deux décennies au pouvoir, l'ex-président dit aussi être fier de sa contribution et se félicite des progrès réalisés ces vingt dernières années.
Premières mesures d'ouverture
Dans le même temps, le nouveau gouvernement a fait des gestes d'ouverture envers la presse, l'opposition, les associations et les syndicats. Lors d'une réunion présidée par le Premier ministre Noureddine Bedoui, il promet « ...