En RDC, l’élection des gouverneurs est renvoyée à une date ultérieure et l’installation des sénateurs élus est suspendue. Ces décisions prises à l’issue de la réunion institutionnelle tenue, ce lundi 18 mars, sous la présidence de Félix Tshisekedi, sont rejetées par certains regroupements politiques, notamment le Front commun pour le Congo (FCC). Ce qui est attaqué, c’est d’abord la nature de la réunion qui a abouti à ces mesures prises par Félix Tshisekedi.
Pour le Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme de Joseph Kabila, la réunion interinstitutionnelle n’est qu’un cadre de concertation qui ne dispose d’aucun pouvoir de décision et devrait se limiter à la formulation des recommandations qui seraient adressées aux institutions constitutionnellement établies.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’opposant Jean-Pierre Bemba relève ce qu’il considère, comme « l’incompétence absolue en cette matière de cette réunion interinstitutionnelle », qui, selon son argumentaire, est dépourvue de tout pouvoir décisionnel.