C'est l'annonce d'une cinquième candidature d'Abdelaziz Bouteflika qui a tout déclenché avec une mobilisation inédite qui n'a fait qu'enfler au fil des jours, pour devenir un soulèvement populaire, une contestation pacifique et citoyenne, très loin des émeutes violentes qu'a pu connaître l'Algérie dans le passé.
La candidature puis le dépôt de cette dernière par le directeur de campagne du président algérien, son départ pour des soins à Genève et les inquiétudes depuis 15 jours sur son état de santé ont allumé la mèche de la contestation. Dès le 10 février, des appels à manifester ont vu le jour sur les réseaux sociaux. Une initiative populaire, sans parti ni syndicat en tout cas à sa tête.
Dimanche, des milliers de lycéens ont défilé à travers le pays. Un appel à la grève générale a été lancé sur les réseaux sociaux, diversement suivi. A Alger ce lundi, aucun train ne partait des gares, ni métro, ni tramway, ni bus.
Fissures à tous les étages
La mobilisation, inédite, n'a fait qu'enfler au fil des jours pour devenir un véritable soulèvement populaire, mais très loin des émeutes violentes qu'a pu conna...